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Photo du rédacteur Joanie Bédard

LE STAND UP PADDLE BOARD, C'EST SUPer BON POUR LA SANTÉ!





L'été s’en vient, ça donne le goût de jouer dehors, non ?

Tu veux te remettre en forme doucement tout en profitant de la nature, de façon zen et possiblement rocambolesque ? Je glisse ça ici, parce que quand tu commences le SUP, la possibilité de tomber à l’eau de façon épique est tout de même présente. Ça fait partie de la game.


On pourrait penser que le SUP, c’est trop tranquille pour avoir des effets réels sur la santé physique, pourtant c’est faux. Voici quelques bienfaits répertoriés : Pratiquer le SUP améliore les capacités aérobiques (1,2) et anaérobiques (2). C’est quoi ça, tu vas me dire ? En gros c’est le fitness de ton cœur, ta santé cardiovasculaire. Quand tu pratiques le SUP, tu fais une activité physique dont l’intensité varie selon plein de variables telles que ta vitesse et la quantité de vague cette journée-là. Ça fait travailler le cœur !


Le SUP améliore aussi la force des muscles stabilisateurs du tronc de façon multidirectionnelle (1). Garder son équilibre sur une surface en mouvement constant, ça te force à activer plein de petits muscles dans plein de directions. Ce sont des muscles qui ne travaillent pas toujours dans les tâches ‘standard’ de la vie, et dont tu vas définitivement découvrir l’existence le lendemain de tes premières sorties (# racké.e). Ces muscles-là sont super utiles pour supporter ton tronc et tes organes. Ils aident à diminuer les douleurs, optimiser la respiration, prévenir les incontinences et rendre plus efficients les mouvements du quotidien comme le soulèvement de charges.


Au niveau de l’activité musculaire, celle-ci varie aussi selon que tu pagaies en position debout ou en position à genoux. Debout, les obliques (abdominaux), les mollets et les triceps (arrière des bras) sont plus sollicités. À genoux, ce sont les biceps (devant des bras) qui travaillent le plus. Tu pourrais donc varier les positions pour travailler différents muscles durant ta sortie !


En plus des bénéfices sur la santé physique, une étude (1) a également noté une amélioration de la qualité de vie perçue pour les personnes qui avaient pratiqué le SUP une heure par semaine pendant 6 semaines. Les participants à cette étude ont rapporté se sentir mieux physiquement et psychologiquement à la suite de la pratique de ce sport.


Un des gros avantages du SUP, c’est qu’il se pratique dehors. En plus des bénéfices liés à la pratique de ce sport, on ajoute tous les bénéfices reconnus de l’exposition à la nature (4) ! Beau bonus, non ?

Parmi ceux-ci, on profite d’une :

  • Réduction de la fréquence cardiaque

  • Réduction de la pression artérielle

  • Diminution de l’activité nerveuse sympathique (impliqué dans la réponse au stress)

  • Augmentation de l’activité nerveuse parasympathique (impliqué dans les mécanismes de relaxation)

  • Réduction des niveaux de cortisol (un indicateur de stress)

  • Réduction de l’anxiété

L’aspect multisensoriel de la nature pourrait expliquer du moins en partie l’étendue de ces effets positifs sur la santé. Notre vision profite du bleu et du vert à profusion, des couleurs calmantes connues pour leurs propriétés anxiolytiques (qui diminuent l’anxiété). On se remplit le nez d’odeurs naturelles plaisantes qui ont également un effet sur l’humeur et l’agressivité. Contrairement aux bruits chroniques des environnements urbains sont d’ailleurs reconnus pour leurs effets négatifs sur la qualité du sommeil et le risque de maladies cardiovasculaires, le calme des sons de la nature peut pour sa part diminuer le stress.

Avec tous ces effets positifs, pourquoi s’en passer ? Viens jouer sur l’eau avec nous cet été !


  1. Schram et al. BMC Sports Science, Medicine and Rehabilitation (2016) 8:32 DOI 10.1186/s13102-016-0057-6

  2. Willmott, A., et al. European Journal of Sport Science (2020) 20:8 https://doi.org/10.1080/17461391.2019.1695955

  3. Tsai, FH., et al. Appl. Sci. 2020, 10(7), 2356; https://doi.org/10.3390/app10072356

  4. Sépaq (2021) Les bienfaits de la nature sur la santé globale, Institut de cardiologie de Montréal.

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